Market Monitor Agro Irlande 2017

Market Monitor

  • Ireland
  • Food

12 déc. 2017

Le secteur agro-alimentaire représente 7,6% de l’économie irlandaise, 10,7% de ses exportations et 8,4% de ses emplois. L’Irlande reste le plus grand exportateur de lait et de bœuf de l'UE.

  • Le secteur agro-alimentaire représente 7,6% de l’économie irlandaise, 10,7% de ses exportations et 8,4% de ses emplois. L’Irlande reste le plus grand exportateur de produits laitiers, de bœuf et d’agneau au sein de l’Union Européenne. Les exportations de produits alimentaires ont augmenté de 2% en 2016.
  • En dépit d’une diminution par rapport à 2015 (41% des parts), le Royaume-Uni est resté la principale destination des exportations irlandaises en 2016 (avec 37%), tandis que les autres pays de l’Union Européenne ont affiché une hausse annuelle de 3%, avec 32% de parts.
  • Les exportateurs de produits alimentaires irlandais vers le Royaume-Uni ont dû faire face à des diminutions de leurs marges, en raison de la dépréciation de la Livre Sterling qui a eu lieu suite aux événements du Brexit, en juin 2016. Pour 2016, on estime à 570 millions la diminution de la valeur des exportations de produits alimentaires, en raison de la faiblesse de la Livre Sterling. La détérioration des marges devrait se poursuivre en 2018.
  • Un Brexit «dur» reste l’une des principales menaces pour le secteur, en dépit des efforts constants des exportateurs de diversifier leurs destinations d’exportations, au-delà de la Grande-Bretagne. Toute imposition future des droits de douane imposée par le gouvernement britannique sur les importations de produits alimentaires en provenance de l’Union Européenne (après l’avoir quittée) serait dévastatrice pour le secteur agro-alimentaire irlandais. Par exemple, les exportations de cheddar vers le Royaume-Uni (d’une valeur de plus de 300 millions d’Euros) se verraient alors taxées à 55%.
  • Pour contrer la menace d’augmentation des droits de douane dans l’éventualité d’un Brexit «dur», les entreprises irlandaises se sont lancées dans une activité de fusion/acquisition, achetant des entreprises au Royaume-Uni. Cela leur permettra de conserver un accès au marché britannique après 2019.
  • Dans ce secteur, le comportement de paiement s’est avéré très bon au cours des 12 derniers mois, et le nombre de reports de paiement, d’impayés et de faillites reste très faible. Par conséquent, notre politique de couverture reste «Bon» pour l’instant. Toutefois, étant donné que le secteur irlandais des produits alimentaires reste exposé à une volatilité monétaire et à un risque accru suite à la décision du Royaume-Uni de quitter l’Union Européenne, nous pensons que le nombre de retards de paiement et de faillites va augmenter en 2018.

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