Les perspectives de l'industrie chimique indienne sont positives, mais des problèmes de liquidités et de solvabilité touchent les entreprises du segment de vente en gros.
Les perspectives de l’industrie chimique indienne restent positives. La croissance des principaux utilisateurs finaux du secteur (construction, automobile, emballage et électronique) devraient doper la demander, et les investissements des entreprises étrangères du secteur de la chimie s’accroissent grâce à la simplification des procédures et des règlements. Dans le même temps, les exportations progressent, soutenues par la compétitivité internationale accrue des entreprises du secteur indien de la chimie.
Le gouvernement a annoncé un certain nombre de mesures pour améliorer la compétitivité du secteur. La politique de «Make in India» devrait jouer un rôle crucial pour dynamiser certaines des initiatives clés destinées à stimuler la croissance du secteur. Le soutien de l’État à la recherche et développement est élevé.
En Inde, la consommation de produits chimiques par habitant est encore largement inférieure à la moyenne mondiale, d’où le vaste potentiel de croissance du secteur, compte tenu de la hausse des niveaux de revenus et de l’urbanisation croissante. La chimie de spécialité et la pharmacie devraient être des segments de croissance déterminants.
L’État doit néanmoins améliorer les conditions et les infrastructures commerciales pour inciter les entreprises internationales et indiennes à investir encore davantage dans les usines de fabrication de produits chimiques en Inde. Le manque de main-d’oeuvre qualifiée et les retards technologiques demeurent problématiques. Pour les acteurs nationaux, les importations bon marché et la volatilité de la devise restent des facteurs de risque.
Les délais de paiement dans l’industrie chimique indienne sont compris entre 90 et 120 jours en moyenne. Le nombre des retards de paiement et des faillites est resté stable en 2015 et devrait se maintenir à ce niveau en 2016. Nous constatons cependant des problèmes de liquidités et de solvabilité qui touchent les entreprises du segment de vente en gros. Notre politique de couverture est donc plus prudente pour ce segment que pour le segment des fabricants de produits chimiques.
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