Les petites entreprises ont vu leur niveau d’endettement augmenter et leurs marges se contracter.
- Les performances du secteur australien de la construction restent atones. Cette faiblesse est due principalement au plongeon des activités de construction dans les industries lourdes liées au secteur minier et dans les infrastructures ferroviaires et portuaires, une chute spectaculaire qui s’est déclenchée à la fin du boom des matières premières.
- Les activités de construction se sont contractées en 2015, mais une reprise est attendue à moyen terme, stimulée par la hausse des investissements et une croissance économique accrue. Les dépenses de construction résidentielle devraient encore augmenter en 2016, grâce à la faiblesse des taux d’intérêt, au dégel de la demande intérieure et aux investissements étrangers.
- Les paiements dans le secteur de la construction se font de 90 à 120 jours en moyenne. Les notifications de non-paiement ont augmenté et leur niveau actuel est élevé.
- On s’attend à une stabilisation des faillites dans le secteur en 2016, mais globalement leur taux reste élevé. Les petites entreprises ont vu leur niveau d’endettement augmenter et leurs marges se contracter, surtout celles qui ne peuvent guère se différencier par rapport aux autres et qui comptent par conséquent sur la concurrence par les prix pour obtenir des commandes.
- Notre politique de couverture reste prudente, notamment à l’égard des petites entreprises et du segment lié au secteur minier.
- Il convient de tenir compte non seulement du type de construction, mais aussi des différences régionales. Ainsi, contrairement à des États comme le Queensland et l’Australie occidentale, on s’attend à ce que l’ingénierie en Nouvelle-Galles du Sud bénéficie d’investissements dans les infrastructures (routes, télécommunications).
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Market Monitor Construction Février 2016
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