En moyenne, les paiements dans le secteur prennent 60 à 90 jours; toutefois, les conditions peuvent être étendues à plus de 120 jours en fonction des ventes du détaillant.
- En 2016, les ventes de biens de consommation durables ont continué à croître, stimulées par la croissance robuste du PIB et de la consommation des ménages, l’amélioration du moral des consommateurs, la faiblesse de l’inflation et la disponibilité accrue du crédit à la consommation. Les ventes au détail se sont affichées en hausse de 2,6% d’une année sur l’autre en 2016. Cette expansion des ventes de biens durables devrait persister en 2017, mais à un rythme moins soutenu que l’an dernier, car les dépenses des ménages et la croissance des ventes au détail devraient ralentir, à 2,2% et 1,1% respectivement.
- La reprise dans le segment de l’immobilier a eu une incidence positive sur les ventes de meubles et accessoires de maison. Malgré un ralentissement au deuxième semestre 2016, la croissance du chiffre d’affaires se situe toujours à des niveaux satisfaisants. Les prévisions favorables en termes d’activité dans l’immobilier laissent augurer une poursuite de l’augmentation des ventes de meubles en 2017.
- Les ventes de gros appareils électroménagers (produits blancs) se sont adjugé une hausse de 3,8% en valeur en 2016. Un fléchissement des ventes au deuxième semestre 2016 s’est traduit par une baisse des prix de vente. Le chiffre d’affaires devrait à nouveau augmenter en 2017, mais à un niveau moindre qu’en 2016.
- Après avoir augmenté en 2015, les marges de rentabilité des distributeurs de biens durables sont généralement restées stables en 2016. En moyenne, les paiements dans le secteur prennent 60 à 90 jours; toutefois, les conditions peuvent être étendues à plus de 120 jours en fonction des ventes du détaillant. Le comportement de paiement dans le secteur a été relativement bon en 2016 et aucun changement majeur n’est attendu, les perspectives en matière de performances restant positives dans l’ensemble. Le taux de faillites est stable également et aucune augmentation significative des défaillances d’entreprises n’est à prévoir.
- Vu les perspectives de croissance persistante pour 2017, notre stratégie de couverture reste positive à neutre à l’égard de tous les sous-secteurs. Toutefois, la concurrence reste vive sur le marché; le déclin des ventes depuis le deuxième semestre 2016 doit être surveillé et le secteur reste très dépendant du crédit à la consommation. Dans un contexte mondial devenu plus volatile, l’actuel rebond de l’économie espagnole n’est pas à l’abri d’un coup d’arrêt.