En 2016, le secteur japonais des TIC devrait afficher une croissance modeste de 0,9%, en raison de la saturation du marché et d’une croissance économique apathique de 0,6%.
- En 2016, le secteur japonais des TIC devrait afficher une croissance modeste de 0,9%, en raison de la saturation du marché et d’une croissance économique apathique de 0,6%. Un retour à des taux de croissance plus solides est attendu à moyen terme.
- La saturation du marché, les délais de remplacement plus longs et la migration vers les services en nuage devraient entraîner une contraction du segment du hardware. Toutefois, les services de «cloud computing» et le développement de logiciels devraient s’afficher en croissance en 2016. Dans le segment des télécommunications, la croissance et les profits ne devraient guère évoluer au cours des 12 mois à venir.
- La concurrence est extrêmement forte dans le secteur, le Japon étant le deuxième plus grand marché de TI de la région Asie-Pacifique, après la Chine. Le marché est dominé par de grandes sociétés comme Fujitsu, NEC, Toshiba, NTT Data et Hitachi.
- Les banques octroient facilement des prêts, les taux d’intérêt sont bas et les entreprises de TIC obtiennent donc aisément des financements. Le gouvernement en place est très favorable au financement bancaire et pousse même les banques à prêter aux entreprises fragiles. Il s’ensuit que les ratios élevés d’endettement sont courants au Japon.
- En moyenne, les délais de paiement dans le secteur des TIC sont de 30 à 90 jours. La culture japonaise des affaires privilégie le paiement rapide et les cas de retard de paiement sont donc peu nombreux. Le taux de faillites du secteur est faible et aucune hausse n’est attendue pour 2016.
- La stabilité de la croissance, les bonnes perspectives de rentabilité, le faible taux de faillites et le bon comportement de paiement nous permettent d’appliquer à ce secteur une politique de couverture généralement ouverte.
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